Je corrige: Nous avons été sortis par L'Italie, les Pays-bas et la Roumanie puisque nous n'avons gagné aucun de ces trois matchs...
Chacun a ses heures de gloire, il semble que M. Domenech ait été à la ramasse cette année.
Il y a un très bon potentiel de joueurs en France, le problème cette année réside dans le fait qu'il n'y ait pas d'équipe soudée. Les joueurs ne semblent pas s'entendre entre eux sur le terrain, du coup, l'anticipation, la créativité et la vitesse de la balle en pâtissent énormément.
Avoir des bons joueurs ne suffit pas, il faut aussi réussir à les faire jouer ensemble : Le Real Madrid disposait de quasiment tous les meilleurs joueurs du monde en 1999, et pourtant il n'ont absolument rien gagné cette année la ! Les années suivantes leur supériorité était loin d'être évidente.
Bon, maintenant reste à savoir s'il s'agit d'un coup de fatigue passager du sélectionneur ou d'une réelle diminution de ses compétences, cela reste à voir...
Je constate juste que la seule chose qu'il est pu dire sur son échec est : "Estelle, veux-tu épouser ?" (ce qui relève pour moi d'une faute professionnelle) et cette année, M. Domenech n'a pas caché qu'il avait composé son équipe en fonction de ses croyances sur "les arts divinatoires", ce qui, à mon avis, relève de la pure connerie, Elisabeth Tessier n'ayant pas hésité à annoncer la victoire certaine de la France !
En partant de cela (non reconnaissance de ses erreurs et dépendance sectaire), je tends plutôt à penser que M. Domenech a désormais fait son temps et qu'il n'a plus rien à faire à la tête de la sélection nationale Française.
Par contre, ce serait à mon avis refaire la même connerie que de placer M. Blanc ou M. Deschamps à la tête de la sélection. Ces personnes sont à la base des joueurs de profession (comme M. Domenech) et sont trop impliqués dans les histoires de copinages au sein du monde du foot.
Ce qu'il manque à l'équipe de France, c'est un bon gestionnaire, charismatique mais sans état d'âme ni pitié, qui ne se laissera pas submerger par des personnalités extérieures à sa sélection, un peu comme fut Bernard Tapie à son époque, en tant que président de l'OM.